Il n’est pas de tout peintre de savoir porter, comme István Peto, les valeurs séculaires du métier de peintre. Métier, c’est son terme, il y tient.
Son geste de créateur incisif et profond libère des forces souvent opposées, finesse du trait d’acier et masses noires charbon, minium éclatant et orangé d’une douceur immatérielle. Ou encore calmes espaces lavés d’écru et turbulences du pigment martyrisé. Il en résulte cette tension qui nous interroge. L’univers d’István Peto, végétal – peut-être ? N’est-il pas l’expression de l’essence du vivant ?
Didier Saint Henry